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Découvrez Marion Motin, chorégraphe du spectacle!

France Gall s’entoure d’une équipe ambitieuse pour la création de la comédie musicale « Résiste » et c’est l’excellente Marion Motin qui a l’honneur de chorégraphier ce spectacle qui lui tient tant à cœur. Aujourd’hui artiste confirmée, Marion a fait preuve d’un travail acharné pour réaliser son rêve d’enfant : devenir danseuse professionnelle.

A 3 ans, Marion s’endort en écoutant les cassettes de son mentor Michael Jackson : la basse, la funk, sa voix et cette musicalité lui font déjà écho. A 5 ans, elle commence les cours de classique et de contemporain. Marion apprend la rigueur, mais la petite danseuse est attirée par un autre style de danse : le hip-hop. Plus libre et instinctive, cette discipline lui correspond davantage. Elle façonne alors son style avec des amis en s’entraînant dans les rues de Paris et intègre par la suite les compagnies de danse « 7ème Sens » puis « Quality Street ».

En 2009, Marion se consacre à un projet personnel qui a pour but de valoriser la présence des femmes dans le hip-hop. Elle monte alors sa compagnie 100 % féminine qu’elle baptise « Swaggers ». Le travail et le talent portent leurs fruits, les danseuses deviennent vice-championnes de France du « Hip Hop International » et remportent le « Dance Delight ». Encouragée par cette vague positive, Marion Motin décide de lancer sa propre création et monte le spectacle « In The Middle » avec son fidèle crew de nanas.

Marion finit par se démarquer ; son style et son authenticité séduisent. Elle accompagne sur scène le célèbre chorégraphe contemporain Angelin Preljocaj, le chanteur M. Pokora et la reine de la pop Madonna lors du « MDNA Tour ».

Très vite, elle est sollicitée pour travailler sur les clips et les tournées des artistes les plus en vogue. On lui doit les chorégraphies du chanteur Stromae, notamment pour les titres phares « Papaoutai » et « Tous les mêmes ». Marion Motin collabore également avec Christine and the Queens et signe le clip de la chanson « Christine » qui cumule plus de 12 millions de vues sur YouTube. Ce clip nous plonge dans une ambiance minimaliste ; un fond bleu, trois danseurs et une estrade suffisent à faire opérer la magie. Elle opte pour une chorégraphie aérienne dans laquelle chaque mouvement paraît avoir un sens précis. Marion participe à la construction de l’univers des artistes. Alors qu’elle cultive une certaine idée d’androgynie chez la chanteuse dans le clip « Christine », elle attise la féminité de Stromae dans « Tous les mêmes ». Originales et emprises d’une véritable identité visuelle, les prestations des artistes sur scène ne laissent pas le public indifférent.

Marion casse les codes, se laisse porter par son histoire et ce qui l’entoure. Aujourd’hui, la chorégraphe met sa sensibilité d’artiste et son expérience au service de la comédie musicale « Résiste » : une histoire forte et des chansons riches qui alimenteront l’inspiration de cette talentueuse chorégraphe.

Le Grand Journal / France Gall, Marion Motin, RESISTE

#REPLAY | France Gall, Marion Motin et la comédie musicale #RESISTE étaient les invités du Grand Journal ce soir ! Visionnez le replay 😉

Posté par Résiste – La Comédie Musicale sur mercredi 28 octobre 2015

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Plongez au coeur des répétitions !

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Plongez au cœur des répétitions de ‪#‎RESISTE‬ avec la chorégraphe Marion Motin !
Ce mercredi 10 juin à 15H, connectez-vous au live sur l’appli « Periscope » et assistez en direct aux répétitions des danseurs de la troupe !

Pour ne pas manquer l’événement, téléchargez dès aujourd’hui l’appli PERISCOPE (www.periscope.tv) et suivez notre compte : @resisteOFF ( Resiste Officiel ).

Léa au bar

Les nuits parisiennes

Après une période rude pour la France dans les années 70, soldée par deux chocs pétroliers, un contexte international difficile et la fin des Trente Glorieuses, les années 80 sont marquées par l’envie d’un retour aux valeurs positives. Prospérité économique, consommation, publicité, mode et divertissement sont remis au goût du jour dans ce pays en pleine mutation politique, idéologique et sociologique.

Désormais, les cœurs sont à la légèreté et à la fantaisie, les night-clubs fleurissent et ne sont plus exclusivement réservés à une élite. La « sortie en boîte » devient commune et le sens de la fête se réinvente tout au long de cette décennie. On se rend désormais aux soirées parisiennes pour danser, voir et être vu. Dans la capitale, les plus grands lieux où parader sont « Le Gibus », « Les Bains-Douches » et le mythique « Palace ».

« Le Palace » est définitivement le symbole des années 80. Mené par Fabrice Emaer, cet espace à la mode devient très prisé par les grandes figures de l’époque comme le couturier Karl Lagerfeld, l’artiste américain Andy Warhol ou encore le journaliste Frédéric Mitterrand. Fleuron de la nuit parisienne, le Palace est le lieu de toutes les convergences sociales ; célébrités et anonymes se mêlent dans ce temple de la nuit, se rencontrent et se déhanchent sur des mélodies pop et disco. A l’époque, les « dance-floor » parisiens dépassent en notoriété les célèbres clubs new-yorkais. Les noctambules du Monde veulent occuper les pistes de danse en plexiglas des boîtes de nuit de la capitale. Silhouettes à paillettes, pantalons pattes d’eph et col pelle à tarte s’entrecroisent dans ces ambiances où l’extravagance n’a aucune limite. Des années de folies qui marquent un décloisonnement des classes sociales, une évolution des gens et des genres et qui offrent un héritage culturel incommensurable pour les générations actuelles.

Dans la comédie musicale « Résiste », on retrouve la chaleur des nuits parisiennes au Club Lola’s. Tenu par le personnage de Maggie, c’est dans cette boîte de nuit branchée que l’on vient danser et chanter jusqu’au bout de la nuit !