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Dans les coulisses de la comédie musicale « RESISTE » !

Après une tournée aux quatres coins de France, en Belgique et en Suisse, « RESISTE » est de retour au Palais des Sports de Paris depuis vendredi.
Pour être encore plus proche de cette aventure, entrez à travers ce récit au cœur des coulisses de la représentation du samedi 4 juin 2016, minute par minute, comme si vous y étiez !

  • 14h25: Samedi 4 juin 2016, devant le Palais des Sports à Paris, une file d’attente se dessine. Le public attend avec impatience l’ouverture des portes. En attendant, le sourire aux lèvres, certains immortalisent ce moment. Au programme, poses et selfies devant l’affiche !
  • 14H45 : Tandis que les portes s’ouvrent pour laisser entrer le public, dans la pénombre des coulisses, les techniciens s’agitent. Les micros sont minutieusement posés et étiquetés aux noms des artistes. Léa Deleau est déjà équipée, elle court vers les maquilleuses tandis que Gwendal Marimoutou et Corentine Collier impatients, entrouvrent discrètement le grand rideau noir pour admirer le public, comme pour se charger un peu plus encore d’adrénaline.
  • 14H56 : Derrière la scène, les chanteurs font quelques vocalises, les danseurs s’étirent et les musiciens du live band font vibrer les cordes des guitares. Les plus curieux passent un dernier coup d’œil derrière le rideau. Le public est bien installé, le show peut commencer.

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  • 14h58 : Gwendal sort du corner costumes vêtu d’une chemise à motifs colorés, Corentine enfile sa veste à paillettes et fait scintiller les « backstages » tandis que les danseurs dispersés grouillent autour des espaces costumes et maquillage.
  • 15h : Un technicien, micro-casque vissé sur la tête surgit et cri : « C’est l’heure de la tortue » ! Chanteurs et danseurs se réunissent derrière la scène. En cercle et enlacés, ils chantent en cœur « Turtle rain, turtle rain, turle rain » sur la mélodie de la mythique chanson « Purple rain » de Prince. Humour et complicité se font ressentir au sein de cette jeune troupe pleine d’énergie.
  • 15h05: Devant les ampoules blanches de la coiffeuse qui éclairent le miroir, Léa Deleau recoiffe sa dense frange blonde. L’heure de monter sur scène approche. Elodie et Victor s’échangent un dernier mot pendant que Gwendal se précipite vers l’ingénieur du son pour changer les batteries de son micro.

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  • 15h12 : La lumière s’éteint dans la salle parisienne et la voix du metteur en scène Ladislas Chollat raisonne dans le Palais des Sports pour annoncer le début du show. Le spectacle peut commencer, Léa Deleau fait alors son entrée sur scène pendant que certaines danseuses enchainent des pas répétitifs en guise de rituel avant d’entrer en piste.
  • 15h15 : Les notes de la chanson « Appelez-moi Maggie » retentissent de l’autre côté du rideau. Le spectacle a bien commencé ; Angelina, derrière la scène, danse aux côtés des trois maquilleuses et coiffeuses. Elodie Martelet, concentrée, fait les cent pas tout en chantant la chanson de Maggie. Son esprit semble déjà être sur scène.
  • 15h20 : Gwendal et Elodie font leur entrée. Victor, quant à lui, monte sur l’estrade qui donne sur le derrière de la scène et échange quelques pas de danse avec Corentine. C’est bientôt leur tour… Angelina monte le petit escalier qui mène à la mezzanine, casque de scooter à la main, et fait son entrée.

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  •  15h23 : Louya Kounkou, l’un des princes des villes, se pare de son lourd manteau de fourrure et passe devant les maquilleuses en chantant à tue-tête la chanson d’Angelina. Au même moment, l’une des danseuses se fait réajuster sa perruque blonde par les coiffeuses.
  • 15h29 : Le trio de choc fait son entrée sur le titre « Les Princes des villes ». La costumière se précipite pour remettre de l’ordre dans les costumes que les danseurs ont ôté quelques minutes auparavant. Les panières de linges se remplissent petit à petit.
  • 15h34 : Elodie et les Princes des villes quittent la scène. Après avoir pris une lampée d’eau, les maquilleuses exécutent une petite retouche sur Elodie. Au même moment, l’inépuisable Gwendal se précipite aux costumes, sourire aux lèvres.

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  • 15h37 : Au loin, Laurent Hennequin s’isole un instant tandis que Corentine Collier et la troupe exécutent la magnifique chorégraphie sur le titre « Papillon de nuit ».
  • 15h41 : Fin du tableau. Les danseurs dévalent les escaliers en dérobant chacun leur tour une bouteille d’eau. L’heure est aux retouches make-up, aux réglages sons et aux vérifications des micros.
  • 15h44 : Le moment de calme est bref pour Laurent Hennequin qui rejoint aussitôt Léa sur scène. Côté coulisses, coiffeuses et maquilleuses s’occupent d’Audrey Hurtis, danseuse qui a le privilège d’incarner « la groupie du pianiste ». Tout doit être parfait pour ce moment-clé du spectacle ! Chaque minute est comptée et chaque geste de ces professionnels de la beauté maitrisé.
  • 15h47 : Sur la scène du Palais des Sports, Victor et Léa chantent « A quoi il sert ». Au même moment, Elodie et Jocelyn Laurent (Prince des villes) reprennent en cœur le refrain dans les coulisses comme pour ne pas perdre le fil.

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  • 15h50 : Les danseurs rejoignent l’arrière de la scène en file indienne. Au passage, l’un se passe un coup de peigne alors qu’un autre s’exclame : « Mais tu sais que Stromae, c’est le verlan de Maestro ? », une information de la plus haute importance !
  • 15h54 : En attendant d’investir la scène, en haut de l’escalier, Corentine Collier et les Princes des villes entament quelques pas de danse, une manière de ne jamais quitter le fil et l’atmosphère du spectacle.
  • 15h56 : « Quelques mots d’amour », « Samba Mambo »… Les chansons s’enchaînent et petit à petit les coulisses se vident. La costumière tente de mettre de l’ordre sur les portants, les maquilleuses regroupent leurs pinceaux, les perruques sont méticuleusement fixées sur les têtes des mannequins.

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  • 16h02 : Tous les chanteurs sont sur scène accompagnés de la majorité des danseurs. Les premières notes du titre « La groupie du pianiste » retentissent, la foule se lève entraînée par quelques danseurs qui ont emprunté le grand rideau noir pour accéder directement au public ! Impossible pour les membres du staff de résister à l’envie de rejoindre la salle pour admirer ce magnifique tableau. Cette fois, les coulisses sont complètement désertées.
  • 16H10 : La lumière se coupe sur la scène. L’heure de l’entracte a sonné. Les équipes et les artistes rejoignent les coulisses. Les packs de bouteilles d’eau empilés derrière la scène s’écoulent à vitesse grand V. Les techniciens remettent en place les décors, les artistes passent un à un au maquillage et à la coiffure pendant que certains réajustent leurs micros après avoir changé de costumes. La complicité et la bonne humeur se ressentent ; attroupés autour de Victor livré aux mains des maquilleuses, les artistes improvisent un bœuf en cœur pour faire raisonner le refrain de Kanye West « She take my money, when I’m in nee » » ou encore celui de Khaled « Aïcha, Aïcha écoute moi… ».

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  • 16h26 : Alors que le public regagne petit à petit la salle, Ladislas Chollat, metteur en scène du spectacle vient saluer les artistes et leur prodiguer quelques conseils. Victor apparaît, vêtu de sa veste aux liserés pailletés, dernier nuage de laque sur la chevelure d’Elodie et échauffements de voix. Un technicien crie « 4 minutes ! ». Le show va reprendre incessamment sous peu ! Des ballons blancs sont disposés sur la scène…
  • 16h30 : « Léa est au son, je lance le spectacle ! » s’écrit le technicien. Perfectionnistes, les maquilleuses et les coiffeuses se précipitent sur Léa… Le rideau se lève, Léa fait son entrée côté jardin suivie d’Elodie, des Princes des Villes et des danseurs.
  • 16h36 : Sur scène, le live-band entame la partition du titre « Il jouait du piano debout », côté coulisses, on devine aux cris venant du public un certain engouement collectif ! Une fois de plus, pour ce tableau mémorable, les équipes ne peuvent céder à la tentation de rejoindre la salle pour admirer la troupe de « RESISTE », laissant derrière-eux panières de linges et cintres en déséquilibres sur la penderie métallique.

  • 16h43 : Les artistes regagnent l’arrière de la scène. Les danseurs ne font qu’une gorgée des petites bouteilles disposées sur le rebord de l’estrade. La chorégraphie a été éprouvante, certains s’épongent le front tout sourire, déjà prêt à redonner du plaisir au public parisien.
  •  16H54 : Corentine entre sur scène accompagnée de la troupe et des danseurs. On fait disparaitre discrètement les imposants bouquets de ballons blancs…
  • 16h57 : Les danseurs quittent la scène. Elodie et Gwendal dévalent les escaliers à leur tour, suivi de Léa, chaussures à talons de 12 cm dans les mains pour sécuriser sa descente.
  • 17h : Tandis que la troupe profite un instant de la fraîcheur des coulisses pour reprendre son souffle, un couple de danseurs se prépare pour l’émouvant tableau de la chanson « Un dimanche au bord de l’eau ». Parée d’une robe fleurie, la gracieuse danseuse et son partenaire se recueillent un moment dans la pénombre de l’arrière scène. En un clin d’œil, le décor mouvant, embarque la jolie danseuse sur scène avec légèreté et finesse.

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  • 17h05 : Le temps de pause est terminé pour les musiciens du live-band qui retrouvent sans plus attendre leurs instruments côté jardin. Gwendal sort de la zone des costumes, vêtu d’une salopette rouge tandis que Victor, sac sur l’épaule, est déjà prêt pour sa prochaine apparition sur scène.
  • 17h08 : Côté jardin, les danseurs sortent de scène les bras chargés de cartons. Léa chante « Comment lui dire » suivi de « Ma déclaration » entourée de la troupe de retour à ses côtés.
  • 17h12 : Corentine Collier est la seule artiste présente dans les coulisses à ce moment précis. En compagnie des maquilleuses et des coiffeuses, elles chantent en cœur les paroles de « Ma déclaration ».
  • 17h15 : Sur le côté de la scène, les couloirs laissent percevoir les danseurs et la troupe en action. Une énergie électrique envahit le public. Presque deux heures après le début du spectacle, les artistes ne lâchent rien, dynamisme et bonne humeur jaillissent aux quatre coins du Palais des Sports.
  • 17h20 : Les danseurs quittent la scène. Tandis que Léa chante « Si maman si », Victor reprend en version rock’n’roll le refrain de cette chanson émouvante en backstage. L’énergie des membres de cette troupe est définitivement inépuisable !

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  • 17H25 : Elodie et Corentine escaladent l’escalier qui mène à la mezzanine, tandis que les cordes qui permettent de faire bouger les décors bruissent au fond de la scène. Les premières notes de « Résiste » sont jouées, les danseurs s’échappent des espaces costumes pour rejoindre la scène côté cour pour certains, côté jardin pour les autres.
  • 17H34 : Léa quitte quelques secondes la scène parée de son costume blanc immaculé. Toute la troupe la rejoint pour le final.

  • 17h47 : La salle est plongée dans le noir mais le public en redemande. La troupe retourne alors sur scène pour une dernière chanson.
  • 17h57 : Les artistes rejoignent les coulisses. Un à un, ils ôtent leurs micros, les décors sont rangés, les costumes cintrés et réorganisés. En un rien de temps, tout le matériel est replacé comme au début du show. Il est temps pour les artistes et les équipes techniques de s’accorder un peu de repos avant la prochaine représentation prévue le soir-même.

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