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« Résiste », l’histoire d’un tube !

C’est en 1981 que Michel Berger compose la mélodie et les paroles du titre « Résiste », une chanson qui devient un tube dès sa sortie. Et dire que ce refrain que tout le monde entonne dès les premières notes aurait pu ne jamais voir le jour !

Nous sommes au début des années 80 : après avoir passé des heures au « Gang Recording Studio » à Paris pour l’enregistrement de l’album « Tout pour la musique », Michel Berger et France Gall sont de retour dans leur demeure à Rueil-Malmaison, un cocon empli de sérénité appartenant au chanteur Adamo. En rentrant de leur dernière séance de travail, les deux inséparables écoutent le fruit de leur création, dont la merveilleuse chanson « Diego libre dans sa tête » qui dénonce la répression exercée par les dictatures en Amérique latine.

Mais hanté par un sentiment de frustration alors qu’il souhaite faire de cet album un chef d’œuvre, l’amoureux des mots décide de s’enfermer seul quelques heures dans le garage de la propriété où est entreposé son piano. Inspiré et déterminé, l’auteur-compositeur revient avec les titres « Tout pour la musique » et le cultissime « Résiste ». Sans plus attendre, le couple d’artistes retourne en studio pour poser la voix de France Gall sur ces deux nouvelles créations.

Et très vite, l’accueil du public est unanime : l’album dépasse les 850 000 exemplaires vendus ! Plus qu’un tube, le titre « Résiste » interprété par France Gall devient un véritable hymne. En 1996, la muse de Berger réenregistre et réorchestre cette chanson phare qui lui tient tant à cœur, et l’inclut dans son opus baptisé « France ».

Fort de son succès, l’intemporel titre « Résiste » est repris par de jeunes artistes, tels quela chanteuse Joyce Jonathan dans le collectif féminin « Chanter pour celles » au profit de l’association caritative « SAMU Social ». Au cinéma, la chanson est mimée par l’actrice Sabine Azéma, dans le merveilleux film « On connaît la chanson » d’Alain Resnais. En 2013, c’est le réalisateur David Moreau qui l’utilise dans « 20 ans d’écart », avec Virginie Efira et Pierre Niney.

A travers ses mots et ses mélodies, Michel Berger a l’art de délivrer avec justesse des messages d’amour et d’espoir. Dans cette chanson, Berger incite la jeunesse à faire des choix, la pousse à ne jamais céder à la facilité et l’invite à se détourner d’un chemin tout tracé pour aller à la quête du véritable bonheur.

Dans le spectacle « Résiste », le rôle de Maggie incarné par l’artiste Léa Deleau porte ce message haut et fort. Reprise en cœur par la troupe de chanteurs, la prose de Berger renaît pour le plus grand bonheur de tous !

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Plongez au coeur des répétitions !

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Plongez au cœur des répétitions de ‪#‎RESISTE‬ avec la chorégraphe Marion Motin !
Ce mercredi 10 juin à 15H, connectez-vous au live sur l’appli « Periscope » et assistez en direct aux répétitions des danseurs de la troupe !

Pour ne pas manquer l’événement, téléchargez dès aujourd’hui l’appli PERISCOPE (www.periscope.tv) et suivez notre compte : @resisteOFF ( Resiste Officiel ).

Léa au bar

Les nuits parisiennes

Après une période rude pour la France dans les années 70, soldée par deux chocs pétroliers, un contexte international difficile et la fin des Trente Glorieuses, les années 80 sont marquées par l’envie d’un retour aux valeurs positives. Prospérité économique, consommation, publicité, mode et divertissement sont remis au goût du jour dans ce pays en pleine mutation politique, idéologique et sociologique.

Désormais, les cœurs sont à la légèreté et à la fantaisie, les night-clubs fleurissent et ne sont plus exclusivement réservés à une élite. La « sortie en boîte » devient commune et le sens de la fête se réinvente tout au long de cette décennie. On se rend désormais aux soirées parisiennes pour danser, voir et être vu. Dans la capitale, les plus grands lieux où parader sont « Le Gibus », « Les Bains-Douches » et le mythique « Palace ».

« Le Palace » est définitivement le symbole des années 80. Mené par Fabrice Emaer, cet espace à la mode devient très prisé par les grandes figures de l’époque comme le couturier Karl Lagerfeld, l’artiste américain Andy Warhol ou encore le journaliste Frédéric Mitterrand. Fleuron de la nuit parisienne, le Palace est le lieu de toutes les convergences sociales ; célébrités et anonymes se mêlent dans ce temple de la nuit, se rencontrent et se déhanchent sur des mélodies pop et disco. A l’époque, les « dance-floor » parisiens dépassent en notoriété les célèbres clubs new-yorkais. Les noctambules du Monde veulent occuper les pistes de danse en plexiglas des boîtes de nuit de la capitale. Silhouettes à paillettes, pantalons pattes d’eph et col pelle à tarte s’entrecroisent dans ces ambiances où l’extravagance n’a aucune limite. Des années de folies qui marquent un décloisonnement des classes sociales, une évolution des gens et des genres et qui offrent un héritage culturel incommensurable pour les générations actuelles.

Dans la comédie musicale « Résiste », on retrouve la chaleur des nuits parisiennes au Club Lola’s. Tenu par le personnage de Maggie, c’est dans cette boîte de nuit branchée que l’on vient danser et chanter jusqu’au bout de la nuit !

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France Gall et Michel Berger

Il est aujourd’hui impossible de dissocier les noms de Michel Berger et France Gall. Duo artistique avant de devenir duo amoureux, Michel et France succombent au charme l’un de l’autre autour de leur unique passion : la musique. Tout commence en 1973, lorsque France Gall, artiste déjà reconnue, entend par hasard à la radio le titre « Attends-moi » de Berger. Coup de foudre immédiat pour la jolie blonde, désireuse à l’époque de s’éloigner de ses années yéyés. Michel Berger lui propose alors de l’accompagner sur la chanson « Mon fils rira du rock’n’roll ». De cette belle rencontre découle le titre « Ma déclaration » ; France Gall devient alors une source d’inspiration inépuisable pour Berger l’écorché vif. En 1976, Michel s’unit à sa « lumière du jour » et ils auront ensemble deux enfants. Tandem à la vie comme à la scène, Michel associe France Gall à tous ses projets artistiques. Les inséparables travaillent sur les comédies musicales « Starmania » ou « L’Opéra Rock » et à la réalisation des albums de la jeune interprète. La muse de Michel Berger apporte fraîcheur et gaieté aux créations du compositeur. Les titres comme « Tout pour la musique » ou « Il jouait du piano debout » sont des tubes dont les refrains n’ont jamais cessé de résonner. Véritables figures emblématiques de la chanson française, France et Michel accordent leurs voix en 1992 dans un album complet baptisé « Double jeu », dont les merveilleuses chansons « Superficiel et léger » et « Laisser passer les rêves » sont extraites. Dix ans auparavant, le public découvre une autre facette du couple avec le titre « Résiste », celle d’un couple engagé et plus unis que jamais. Cette hymne à la mélodie entraînante et aux textes forts traverse toutes les époques. Avec la comédie musicale « Résiste », France Gall donne une seconde jeunesse à ce titre phare et à ceux composés par Michel Berger.