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Dans les coulisses de la comédie musicale « RESISTE » !

Après une tournée aux quatres coins de France, en Belgique et en Suisse, « RESISTE » est de retour au Palais des Sports de Paris depuis vendredi.
Pour être encore plus proche de cette aventure, entrez à travers ce récit au cœur des coulisses de la représentation du samedi 4 juin 2016, minute par minute, comme si vous y étiez !

  • 14h25: Samedi 4 juin 2016, devant le Palais des Sports à Paris, une file d’attente se dessine. Le public attend avec impatience l’ouverture des portes. En attendant, le sourire aux lèvres, certains immortalisent ce moment. Au programme, poses et selfies devant l’affiche !
  • 14H45 : Tandis que les portes s’ouvrent pour laisser entrer le public, dans la pénombre des coulisses, les techniciens s’agitent. Les micros sont minutieusement posés et étiquetés aux noms des artistes. Léa Deleau est déjà équipée, elle court vers les maquilleuses tandis que Gwendal Marimoutou et Corentine Collier impatients, entrouvrent discrètement le grand rideau noir pour admirer le public, comme pour se charger un peu plus encore d’adrénaline.
  • 14H56 : Derrière la scène, les chanteurs font quelques vocalises, les danseurs s’étirent et les musiciens du live band font vibrer les cordes des guitares. Les plus curieux passent un dernier coup d’œil derrière le rideau. Le public est bien installé, le show peut commencer.

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  • 14h58 : Gwendal sort du corner costumes vêtu d’une chemise à motifs colorés, Corentine enfile sa veste à paillettes et fait scintiller les « backstages » tandis que les danseurs dispersés grouillent autour des espaces costumes et maquillage.
  • 15h : Un technicien, micro-casque vissé sur la tête surgit et cri : « C’est l’heure de la tortue » ! Chanteurs et danseurs se réunissent derrière la scène. En cercle et enlacés, ils chantent en cœur « Turtle rain, turtle rain, turle rain » sur la mélodie de la mythique chanson « Purple rain » de Prince. Humour et complicité se font ressentir au sein de cette jeune troupe pleine d’énergie.
  • 15h05: Devant les ampoules blanches de la coiffeuse qui éclairent le miroir, Léa Deleau recoiffe sa dense frange blonde. L’heure de monter sur scène approche. Elodie et Victor s’échangent un dernier mot pendant que Gwendal se précipite vers l’ingénieur du son pour changer les batteries de son micro.

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  • 15h12 : La lumière s’éteint dans la salle parisienne et la voix du metteur en scène Ladislas Chollat raisonne dans le Palais des Sports pour annoncer le début du show. Le spectacle peut commencer, Léa Deleau fait alors son entrée sur scène pendant que certaines danseuses enchainent des pas répétitifs en guise de rituel avant d’entrer en piste.
  • 15h15 : Les notes de la chanson « Appelez-moi Maggie » retentissent de l’autre côté du rideau. Le spectacle a bien commencé ; Angelina, derrière la scène, danse aux côtés des trois maquilleuses et coiffeuses. Elodie Martelet, concentrée, fait les cent pas tout en chantant la chanson de Maggie. Son esprit semble déjà être sur scène.
  • 15h20 : Gwendal et Elodie font leur entrée. Victor, quant à lui, monte sur l’estrade qui donne sur le derrière de la scène et échange quelques pas de danse avec Corentine. C’est bientôt leur tour… Angelina monte le petit escalier qui mène à la mezzanine, casque de scooter à la main, et fait son entrée.

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  •  15h23 : Louya Kounkou, l’un des princes des villes, se pare de son lourd manteau de fourrure et passe devant les maquilleuses en chantant à tue-tête la chanson d’Angelina. Au même moment, l’une des danseuses se fait réajuster sa perruque blonde par les coiffeuses.
  • 15h29 : Le trio de choc fait son entrée sur le titre « Les Princes des villes ». La costumière se précipite pour remettre de l’ordre dans les costumes que les danseurs ont ôté quelques minutes auparavant. Les panières de linges se remplissent petit à petit.
  • 15h34 : Elodie et les Princes des villes quittent la scène. Après avoir pris une lampée d’eau, les maquilleuses exécutent une petite retouche sur Elodie. Au même moment, l’inépuisable Gwendal se précipite aux costumes, sourire aux lèvres.

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  • 15h37 : Au loin, Laurent Hennequin s’isole un instant tandis que Corentine Collier et la troupe exécutent la magnifique chorégraphie sur le titre « Papillon de nuit ».
  • 15h41 : Fin du tableau. Les danseurs dévalent les escaliers en dérobant chacun leur tour une bouteille d’eau. L’heure est aux retouches make-up, aux réglages sons et aux vérifications des micros.
  • 15h44 : Le moment de calme est bref pour Laurent Hennequin qui rejoint aussitôt Léa sur scène. Côté coulisses, coiffeuses et maquilleuses s’occupent d’Audrey Hurtis, danseuse qui a le privilège d’incarner « la groupie du pianiste ». Tout doit être parfait pour ce moment-clé du spectacle ! Chaque minute est comptée et chaque geste de ces professionnels de la beauté maitrisé.
  • 15h47 : Sur la scène du Palais des Sports, Victor et Léa chantent « A quoi il sert ». Au même moment, Elodie et Jocelyn Laurent (Prince des villes) reprennent en cœur le refrain dans les coulisses comme pour ne pas perdre le fil.

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  • 15h50 : Les danseurs rejoignent l’arrière de la scène en file indienne. Au passage, l’un se passe un coup de peigne alors qu’un autre s’exclame : « Mais tu sais que Stromae, c’est le verlan de Maestro ? », une information de la plus haute importance !
  • 15h54 : En attendant d’investir la scène, en haut de l’escalier, Corentine Collier et les Princes des villes entament quelques pas de danse, une manière de ne jamais quitter le fil et l’atmosphère du spectacle.
  • 15h56 : « Quelques mots d’amour », « Samba Mambo »… Les chansons s’enchaînent et petit à petit les coulisses se vident. La costumière tente de mettre de l’ordre sur les portants, les maquilleuses regroupent leurs pinceaux, les perruques sont méticuleusement fixées sur les têtes des mannequins.

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  • 16h02 : Tous les chanteurs sont sur scène accompagnés de la majorité des danseurs. Les premières notes du titre « La groupie du pianiste » retentissent, la foule se lève entraînée par quelques danseurs qui ont emprunté le grand rideau noir pour accéder directement au public ! Impossible pour les membres du staff de résister à l’envie de rejoindre la salle pour admirer ce magnifique tableau. Cette fois, les coulisses sont complètement désertées.
  • 16H10 : La lumière se coupe sur la scène. L’heure de l’entracte a sonné. Les équipes et les artistes rejoignent les coulisses. Les packs de bouteilles d’eau empilés derrière la scène s’écoulent à vitesse grand V. Les techniciens remettent en place les décors, les artistes passent un à un au maquillage et à la coiffure pendant que certains réajustent leurs micros après avoir changé de costumes. La complicité et la bonne humeur se ressentent ; attroupés autour de Victor livré aux mains des maquilleuses, les artistes improvisent un bœuf en cœur pour faire raisonner le refrain de Kanye West « She take my money, when I’m in nee » » ou encore celui de Khaled « Aïcha, Aïcha écoute moi… ».

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  • 16h26 : Alors que le public regagne petit à petit la salle, Ladislas Chollat, metteur en scène du spectacle vient saluer les artistes et leur prodiguer quelques conseils. Victor apparaît, vêtu de sa veste aux liserés pailletés, dernier nuage de laque sur la chevelure d’Elodie et échauffements de voix. Un technicien crie « 4 minutes ! ». Le show va reprendre incessamment sous peu ! Des ballons blancs sont disposés sur la scène…
  • 16h30 : « Léa est au son, je lance le spectacle ! » s’écrit le technicien. Perfectionnistes, les maquilleuses et les coiffeuses se précipitent sur Léa… Le rideau se lève, Léa fait son entrée côté jardin suivie d’Elodie, des Princes des Villes et des danseurs.
  • 16h36 : Sur scène, le live-band entame la partition du titre « Il jouait du piano debout », côté coulisses, on devine aux cris venant du public un certain engouement collectif ! Une fois de plus, pour ce tableau mémorable, les équipes ne peuvent céder à la tentation de rejoindre la salle pour admirer la troupe de « RESISTE », laissant derrière-eux panières de linges et cintres en déséquilibres sur la penderie métallique.

  • 16h43 : Les artistes regagnent l’arrière de la scène. Les danseurs ne font qu’une gorgée des petites bouteilles disposées sur le rebord de l’estrade. La chorégraphie a été éprouvante, certains s’épongent le front tout sourire, déjà prêt à redonner du plaisir au public parisien.
  •  16H54 : Corentine entre sur scène accompagnée de la troupe et des danseurs. On fait disparaitre discrètement les imposants bouquets de ballons blancs…
  • 16h57 : Les danseurs quittent la scène. Elodie et Gwendal dévalent les escaliers à leur tour, suivi de Léa, chaussures à talons de 12 cm dans les mains pour sécuriser sa descente.
  • 17h : Tandis que la troupe profite un instant de la fraîcheur des coulisses pour reprendre son souffle, un couple de danseurs se prépare pour l’émouvant tableau de la chanson « Un dimanche au bord de l’eau ». Parée d’une robe fleurie, la gracieuse danseuse et son partenaire se recueillent un moment dans la pénombre de l’arrière scène. En un clin d’œil, le décor mouvant, embarque la jolie danseuse sur scène avec légèreté et finesse.

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  • 17h05 : Le temps de pause est terminé pour les musiciens du live-band qui retrouvent sans plus attendre leurs instruments côté jardin. Gwendal sort de la zone des costumes, vêtu d’une salopette rouge tandis que Victor, sac sur l’épaule, est déjà prêt pour sa prochaine apparition sur scène.
  • 17h08 : Côté jardin, les danseurs sortent de scène les bras chargés de cartons. Léa chante « Comment lui dire » suivi de « Ma déclaration » entourée de la troupe de retour à ses côtés.
  • 17h12 : Corentine Collier est la seule artiste présente dans les coulisses à ce moment précis. En compagnie des maquilleuses et des coiffeuses, elles chantent en cœur les paroles de « Ma déclaration ».
  • 17h15 : Sur le côté de la scène, les couloirs laissent percevoir les danseurs et la troupe en action. Une énergie électrique envahit le public. Presque deux heures après le début du spectacle, les artistes ne lâchent rien, dynamisme et bonne humeur jaillissent aux quatre coins du Palais des Sports.
  • 17h20 : Les danseurs quittent la scène. Tandis que Léa chante « Si maman si », Victor reprend en version rock’n’roll le refrain de cette chanson émouvante en backstage. L’énergie des membres de cette troupe est définitivement inépuisable !

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  • 17H25 : Elodie et Corentine escaladent l’escalier qui mène à la mezzanine, tandis que les cordes qui permettent de faire bouger les décors bruissent au fond de la scène. Les premières notes de « Résiste » sont jouées, les danseurs s’échappent des espaces costumes pour rejoindre la scène côté cour pour certains, côté jardin pour les autres.
  • 17H34 : Léa quitte quelques secondes la scène parée de son costume blanc immaculé. Toute la troupe la rejoint pour le final.

  • 17h47 : La salle est plongée dans le noir mais le public en redemande. La troupe retourne alors sur scène pour une dernière chanson.
  • 17h57 : Les artistes rejoignent les coulisses. Un à un, ils ôtent leurs micros, les décors sont rangés, les costumes cintrés et réorganisés. En un rien de temps, tout le matériel est replacé comme au début du show. Il est temps pour les artistes et les équipes techniques de s’accorder un peu de repos avant la prochaine représentation prévue le soir-même.

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cmbm17bd@yahoo.fr - ©BD

Quelques mots d’amour…

Depuis leur première représentation au Palais des Sports à Paris en novembre dernier, la pétillante troupe de »RESISTE » poursuit sa tournée à travers l’Hexagone, diffuse sa joie de vivre, son talent… et le public leur rend plutôt bien ! Au-delà de l’amour témoigné aux artistes durant les shows, après le spectacle, une urne est mise à disposition du public pour que chacun puisse y glisser un petit mot et exprimer ses émotions. Sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, les spectateurs sont également nombreux à partager leur avis pour le plus grand plaisir des équipes artistiques !

A l’unanimité, les spectateurs de la comédie musicale « RESISTE » sont surpris par la grandeur de ce show orchestré par France Gall et Bruck Dawit. De la qualité de la mise en scène signée Ladislas Chollat à l’originalité de la scénographie que l’on doit à Emmanuelle Roy, en passant par les impressionnantes chorégraphies de Marion Motin et des prouesses du live-band, le public est bluffé : »Décors futuristes, mise en scène impeccable, versions fidèles des chansons de France Gall. Ça groove, ça danse @ResisteOFF, summum du top ! », »@ResisteOFF Bravo à ce spectacle que j’ai vu aujourd’hui et surtout bravo pour la musique en live c’est tellement mieux qu’une bande son ! ».

Les plus sceptiques à l’égard du spectacle ont très vite revu leur jugement après avoir découvert la troupe lors de prestations sur des plateaux TV ou à l’occasion de promos radio :  » Contre toute attente, @ResisteOFF, ça déchire pas mal ! », « La comédie musicale « RESISTE » met le feu sur scène !!!! Ça donne envier d’aller les voir !!! ». Porté par une jeune troupe à l’énergie débordante, « RESISTE » fait renaître la magie des chansons du grand Michel Berger à travers un spectacle dans lequel rien n’est laissé au hasard !

Lorsque l’on plonge dans l’univers de « Résiste », le seul risque, c’est de ne plus vouloir s’en défaire : « Je ne me remets pas de @resisteOFF, ça m’a vraiment marqué », « J’ai vraiment mais alors vraiment envie de retourner voir @resisteOFF à Paris… Jamais 2 sans 3 ? ». Ce spectacle est définitivement une machine à fabriquer du bonheur, notamment grâce à cette troupe dont la bonne humeur est contagieuse… « Merci @ResisteOFF pour cette bonne humeur à en crever ! ».

A travers l’histoire de Maggie, la comédie musicale « RESISTE » transmet un véritable message d’amour, de paix et de tolérance et porte par la même occasion une jolie philosophie de vie : « Merci pour votre bonne humeur, votre joie de vivre et par-dessus tout, merci de de nous donner envie d’exister et de RESISTER !!! ».

Toute cette énergie positive transmise au public par les artistes n’est possible que grâce au patrimoine musical laissé par Michel Berger. Un héritage dont beaucoup de fidèles en perpétuent le souvenir de génération en génération : « Merci pour ce magnifique spectacle qui fait revivre les sublimes chansons de Michel Berger. J’ai pu les faire écouter à ma fille de 11 ans qui s’appelle… Ella ! Toute coïncidence n’est pas fortuite ! ».

L’aventure « RESISTE » est avant tout une histoire qui s’écrit avec le public. Une relation pleine d’amour est née, en témoignent ces nombreux messages! Une chose est sûre, pour les artistes et les équipes, les meilleures récompenses de la part du public resteront ces quelques mots d’amour…

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Le Live-Band de RESISTE

Dans la comédie musicale « RESISTE », le chant, la danse et la comédie sont des disciplines travaillées et exécutées tout au long du spectacle avec rigueur et professionnalisme. Mais la musique de Michel Berger n’en reste pas moins au cœur de ce fabuleux spectacle orchestré par France Gall et Bruck Dawit.

JF7_4852sC’est avec beaucoup d’exigence que les créations de Michel Berger ont été arrangées par une talentueuse équipe de musiciens, sans les dénaturer et avec l’intelligence de conserver l’essence de chacune des notes qui composent ces chansons.

Sur scène, tous les titres sont joués en live par 5 musiciens dont Vincent Lanty, chef d’orchestre, pianiste et guitariste, Guillaume Juramie, bassiste, Frédéric Scamps, guitariste et claviériste, Pierre Terrasse, guitariste et enfin, le batteur Jean-Baptiste Cortot.

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Avant de rejoindre l’aventure « RESISTE », ces musiciens ont tous collaboré avec de prestigieux artistes de renommée nationale et internationale. Alors que Vincent Lanty, riche de sa formation à Los Angeles, revient en France pour accompagner sur scène les plus grands chanteurs tels que Céline Dion, Rihanna ou encore le groupe One Direction, Guillaume Juramie, lui, partage la scène de jazzmen comme Nguyên Lê ou François Jeanneau mais également dans un autre style, celle de Boney M, Daniel Levi et Michel Fugain. Au-delà de ses talents de guitariste qui l’ont conduit à accompagner sur scène Garou, Michel Sardou ou Marc Lavoine, Pierre Terrasse est aussi compositeur, arrangeur et producteur. Enfin, Jean-Baptiste Cortot a travaillé avec Oxmo Puccino, Aaron, Amel Bent, Daniel Levi, Ziggy Marley ou Tété et a intégré les orchestres de Donna Summer, Mc Solaar et Gilbert Montagné.

JF7_5379sCes musiciens aux expériences riches et complémentaires font partis intégrantes de la comédie musicale « RESISTE » puisqu’ils incarnent le live-band du « Lola’s », la boîte de nuit familiale tenue par Maggie, son père et sa sœur cadette Mandoline. Parés de leurs habits de lumière et en direct à chaque représentation, Vincent, Guillaume, Frédéric, Pierre et Jean-Baptiste animent le club « Lola’s » pour faire danser le public sur les tubes les plus rythmés de Michel Berger… sans aucune fausse note!

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« RESISTE » : Des chiffres à en perdre la tête !

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Les équipes artistiques et techniques de la comédie musicale « RESISTE » sillonnent les routes de l’Hexagone à bord de leurs 11 semi-remorques chargées de matériel pour offrir chaque soir un show extraordinaire. Des moyens hors du commun sont mis en œuvre pour assurer cette tournée et les chiffres en disent long sur cette aventure artistique chapotée par France Gall et ses équipes passionnées !
Près de 90 personnes sont mobilisées pour chaque représentation dont une trentaine de chanteurs, danseurs, comédiens et musiciens. Sur scène, les 100m3 de décors, les 120 sources d’éclairage et les 1600 m2 d’écrans vidéo nécessitent 22 heures de montage et représentent 27 tonnes de matériel !

Depuis le coup d’envoi de la tournée en janvier jusqu’à leur retour au Palais des Sports de Paris le 3 juin 2016, les artistes et les techniciens auront parcouru 15 000 km , l’équivalent d’un aller pour l’Australie ! De longues distances arpentées par la troupe en si peu de temps, mais aussi beaucoup de plaisir à jouer tous les soirs ce spectacle, vêtue des pétillantes tenues signées Jean-Daniel Vuillermoz.

En totalité, 120 costumes sont portés à chaque représentation et pas moins de 60 machines à laver sont lancées tous les week-ends !

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« RESISTE » est un show ambitieux qui sollicite au quotidien le talent des chanteurs et danseurs mais également celui des personnes de l’ombre qui participent au bon déroulé des représentations. De la complémentarité de tous les corps de métiers est née une complicité indescriptible entre ces individus qui ont pour seul objectif de partager leur passion avec le public ! Après le show, les techniciens s’affairent pendant 4 heures à démonter le décor et à charger les camions prêts pour une nouvelle destination.

La comédie musicale « RESISTE » est définitivement une machine,
une machine humaine à diffuser amour et bonheur…DSC_6311_s

Costumes RESISTE

Des costumes pétillants signés Jean-Daniel Vuillermoz !

Costumes RESISTE

Les princes des villes, RESISTE – Crédit : www.byboby.com

Dès les premières secondes du spectacle « Résiste », une silhouette apparaît sur scène. Une jeune femme prénommée Léa Deleau porte le rôle principal, celui de Maggie. Elle arbore un regard profond souligné par une frange blonde et laisse se dessiner sur son visage un sourire timide. Sa ressemblance avec France Gall est frappante. Un joli clin d’œil vestimentaire met instantanément le public dans le bain car Maggie revêt la même salopette que France Gall dans le clip « Résiste » tourné en 1981 !

On doit ce brillant travail au costumier de renom, Jean-Daniel Vuillermoz. Diplômé de l’Ecole Nationale des Arts et Techniques du Théâtre, il fait une carrière prestigieuse de créateur de costumes pour le cinéma et le théâtre.

Auréolé d’un succès bien mérité, il reçoit un Molière pour la pièce de théâtre ‘Henri IV » et un César pour le film « Saint-Cyr ». Ce n’est pas la première expérience de Jean-Daniel dans le domaine des comédies musicales puisqu’il a réalisé les costumes pour « Il était une fois Joe Dassin », « Les enfants du soleil » ou encore « Robin des bois ».

Pour ce spectacle, Jean-Daniel s’inspire des tendances propres aux seventies et aux eighties tout en créant une mode unique, celle de RESISTE. Sur scène, les danseurs surgissent comme une explosion de couleurs, rien n’est laissé au hasard et tout est minutieusement travaillé dans le détail. Chaque danseur arbore un costume différent : les baskets fluos traversent la scène comme des lucioles, les voilages des robes s’entrelacent, les chemises aux motifs extravagants fleurissent sur la scène. Une mention spéciale pour les uniformes des « Princes des Villes » vêtus en costume 3 pièces « bling-bling », taillés à l’image de ces frimeurs !

Sur scène, les costumes sont colorés, pétillants et gais à l’image de l’état d’esprit dans lequel on se retrouve lorsqu’on sort de la comédie musicale RESISTE !

Elodie Martelet - RESISTE

« Il jouait du piano debout », l’hymne au droit à la différence

Edito "Il jouait du piano debout"

Elodie Martelet, RESISTE – Crédit : www.byboby.com

Tiré de l’album studio baptisé « Paris, France », le titre « Il jouait du piano debout » écrit par Michel Berger en 1980, rend hommage à l’artiste américain des années 50, Jerry Lee Lewis. Dès sa sortie, cette chanson a pourtant été victime d’un malentendu quant à sa source d’inspiration. En effet, pendant très longtemps, le public pensait que ce titre était dédié au chanteur Elton John, un ami très cher au couple Michel Berger et France Gall.

En découvrant par hasard un « live » de Jerry Lee Lewis à la télévision, Michel Berger est touché par sa manière atypique d’appréhender la scène. Surnommé « The Killer », ce pionnier du rock’n’roll impose un style unique dans sa façon d’interpréter ses chansons et de faire le show. Véritable bête de scène, Jerry Lee frappe le clavier avec ses poings ou ses talons et n’hésite pas à jouer du piano debout, livrant à chacune de ses représentations un spectacle électrique !

Véritable ode au droit à la différence, ce titre fait naturellement partie de la comédie musicale « RESISTE ». Sur scène, les jeunes artistes s’attroupent autour du personnage de Mandoline (interprété par Elodie Martelet) pour faire vibrer les notes de cette mélodie rythmée. Pendant que les danseurs se déchaînent sur la piste du Lola’s Club, en second plan, des photographies défilent sur grand écran. Sur ce titre si symbolique, Nelson Mandela, Mère Theresa, Simone Veil, ou encore Bob Marley sont mis à l’honneur pour avoir réussi à marquer l’histoire, en revendiquant jusqu’au bout leurs différences.

Un tableau touchant, mêlant à la fois un moment de fête et d’émotion pour célébrer plus que jamais les différences qui font notre richesse !

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Les histoires d’amour dans « RESISTE »

Source d’inspiration inépuisable, l’amour est omniprésent dans les chansons écrites par Michel Berger, il était donc impensable pour France Gall de créer un spectacle sans qu’il soit au cœur de l’histoire de RESISTE. A travers les différents protagonistes de cette comédie musicale, on y retrouve la beauté et la complexité des histoires d’amour, toutes uniques, riches, heureuses et parfois destructrices.

L’histoire d’amour entre Maggie interprétée par Léa Deleau et Mathis, rôle campé pas Victor Le Douarec, est le fil conducteur du spectacle. Arraché entre son désir de liberté et la vie au Lola’s, club tenu par son père veuf, Maggie ne se laisse pas d’autres issues que de se fermer à l’amour. Sa rencontre avec le nouveau pianiste de la boîte de nuit sonne pourtant comme une évidence. Dès les premiers regards, une complicité s’installe. Au fil des preuves d’amour et des épreuves communes, Maggie se laissera enfin la possibilité d’écrire son histoire dans les bras du pianiste…

C’est notamment grâce aux conseils de sa petite sœur Mandoline que Maggie arrive à se libérer. La fougueuse Mandoline ne conçoit pas les histoires d’amour de la même manière que son aînée. Volage et quelque peu naïve, Mandoline, interprétée par Elodie Martelet, se laisse porter par la vie et les aventures que lui réserve le monde de la nuit. Aveuglée par des séducteurs, elle ne se rend pas compte de l’amour que Tennessee (interprété par Gwendal Marimoutou) lui porte. Cette relation à sens unique fait souffrir le jeune homme et cela depuis leur plus tendre enfance. Peu à peu, Mandoline la passionnée se rendra compte que le véritable amour se trouve depuis toujours sous ses yeux…

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(c) BOBY

Angelina, amie de la famille et meilleure amie de Maggie, est elle aussi une passionnée. Mais cette passion est destructrice et finira par lui porter préjudice. La jolie brune, rebelle dans l’âme, tombe éperdument amoureuse d’un voyou. Incarné par Corentine Collier, Angelina n’entend pas les conseils bienveillants de M. Bouvier, père de Maggie et Mandoline. Plus que jamais assise sur ses positions, l’indépendante Angelina poursuivra cette relation nocive, jusqu’ à se brûler les ailes…

Veuf, M. Bouvier tente de survivre au quotidien avec le manque de Lola, la mère de Maggie et Mandoline. Le souvenir de sa femme est encore très présent, le club porte d’ailleurs son prénom. M. Bouvier a vu grandir ses filles sur la piste du Lola’s et chaque recoin de ce lieu évoque pour lui une anecdote familiale. Il tâche de garder la tête haute sans cesser d’imaginer ce que sa vie aurait pu être si ce drame n’était jamais survenu. Son histoire d’amour avec Lola est inoubliable et ses filles représentent pour lui l’éternel prolongement de ce souvenir indélébile.

Dans le spectacle RESISTE, ces quatre grandes histoires d’amour sont racontées à travers les chansons cultes de Berger : « Mandoline », « La déclaration d’amour », « Comment lui dire » ou encore « Quelques mots d’amour », des titres qui ne laissent pas indifférent et qui font de près ou de loin échos à nos histoires personnelles.

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Ladislas Chollat, du théâtre classique à la comédie musicale

Pour la création du spectacle événement « RESISTE », les deux complices France Gall et Bruce Dawit s’entourent de pointures artistiques, notamment en embarquant dans cette aventure musicale le plus grand metteur en scène de sa génération, le talentueux Ladislas Chollat.

Dès son plus jeune âge, Ladislas Chollat est attiré par le théâtre. Il apprend la comédie et la mise en scène sur le tas et n’hésite pas à mettre son entourage à contribution. Il distribue des rôles à ses camarades de classe ; sa mère s’improvise costumière tandis que son beau-frère se charge des décors. Après avoir testé ses talents de comédien, Ladislas trouve finalement sa place dans l’ombre des projecteurs. La mise en scène est pour lui le meilleur moyen d’exploiter ses qualités d’écoute, d’organisation, de gestion et avant tout de rassasier sa soif de créativité !

Après avoir mis en scène quelques pièces, Ladislas monte sa propre compagnie professionnelle baptisée le « Théâtre de l’Héliotrope ». Il enchaîne alors les mises en scène de pièces (environ 3 créations par an) aussi prestigieuses les unes que les autres comme « Le Roi se meurt » d’Ionesco, « Antigone » d’Anouilh, « Une heure de tranquillité » de Florian Zeller avec Fabrice Lucchini ou encore « ‘Aide-Mémoire » de Jean-Claude Carrière avec Sandrine Bonnaire et Pascal Greggory.

Curieux, créatif et instinctif, Ladislas Chollat a le don de percevoir en chacun des artistes ce qu’il a de particulier, de sensible, et de l’amener à donner ce qu’il a parfois de plus intime au service d’un texte ou d’une histoire. En l’occurrence, dans la comédie musicale « RESISTE », Ladislas dirige les artistes et les techniciens dans un unique but : magnifier les paroles des chansons du grand Michel Berger. Cet habitué de théâtre se frotte pour la première fois à l’univers du spectacle avec pour seul mot d’ordre de briser les codes traditionnels des comédies musicales.